Récupérer l’eau de pluie est un bon moyen de disposer d’eau gratuite pour l’arrosage de votre jardin. Un bon moyen de faire des économies et de s’inscrire dans une démarche écologique. En fonction de l’usage que vous souhaitez en faire et de votre logement, il existe de nombreux modèles de récupérateurs de pluie. Comment bien se servir de son récupérateur ? Quels sont les critères pour le choisir ? Suivez tous nos conseils pour trouver le modèle qu’il vous faut.
Récupérateur d’eau de pluie : à quoi ça sert ?
Dans son usage le plus fréquent, le récupérateur d’eau de pluie permet d’arroser le potager, le gazon ou les plantes extérieures.
Mais certains modèles permettent un raccordement avec des appareils domestiques, pour alimenter par exemple les toilettes ou le lave linge.
Saviez-vous que près de la moitié de notre consommation d’eau potable pourrait être remplacée par de l’eau de pluie ? On considère en effet qu’une personne consomme chaque jour entre 150 et 300 litres d’eau potable. Et pour vous donner une petite idée, tirer la chasse d’eau consomme en moyenne 20 litres d’eau et une machine à laver entre 60 et 100 litres.
Le fonctionnement du récupérateur d’eau de pluie est très simple. Il est raccordé à une descente de gouttière afin de récupérer toute l’eau de pluie ruisselant sur les toits. On estime qu’un récupérateur récolte plus de 80% des eaux de pluie.
Quels sont les différents types de récupérateur et comment choisir ?
Il existe plusieurs modèles de récupérateurs qui se choisissent simplement en fonction de vos besoins et de votre budget.
Le récupérateur aérien
Il se pose sur un sol plat au niveau d’une gouttière. Pour faciliter l’écoulement de l’eau lors du puisage, il est souvent conseillé de le surélever sur un socle adapté. Un robinet est placé en bas du collecteur. Mais il est aussi possible d’installer une pompe immergée pour la raccorder à un tuyau pour l’arrosage.
Cette cuve de stockage s’équipe d’un collecteur filtrant permettant d’éviter que des insectes n’y séjournent et de limiter la formation de vase.
Facile d’entretien, il est nécessaire de nettoyer régulièrement les filtres et de le vidanger une fois par an, généralement avant l’hiver.
Les avantages de ce système :
- Sa facilité d’installation.
- Le vaste choix de tailles, entre 200 et 2000 litres, permettant de le poser aussi bien dans un jardin que sur un balcon.
- Fabriqué en résine de synthèse, ce collecteur est d’une grande résistance.
La cuve enterrée
Comme son nom le laisse entendre, cette cuve requiert des travaux de terrassement conséquents pour son installation, dans la terre.
Ce type de récupérateur est raccordé sur une canalisation de gouttière et nécessite d’être relié au réseau des eaux usées. Lorsque la cuve est pleine, le surplus est ainsi évacué dans le tout-à-l’égout.
Ce collecteur est équipé d’un filtre autonettoyant au niveau de l’arrivée d’eau. Pour le puisage, il est nécessaire d’installer une pompe immergée.
Son entretien est très réduit : un nettoyage de la pompe deux fois par an. Nous vous conseillons de vérifier régulièrement l’état de l’eau stockée dans la citerne. Une vidange peut être nécessaire si vous observez des impuretés ou ressentez une mauvaise odeur.
Les avantages de ce système :
- De gros volumes de stockage pour faire plus d’économies : les contenances varient entre 1500 et 20 000 litres.
- Des matériaux de fabrication robustes : les cuves sont en acier, en polyéthylène de haute densité ou parfois en béton.
Le réservoir souple
Il s’agit d’une poche auto portante qui s’installe indifféremment sur la terrasse ou dans un sous-sol. Des tuyaux flexibles permettent une installation très facile.
Les avantages de ce système qui combine les atouts des modèles précédents :
- La facilité d’installation ;
- les importants volumes de stockage, de 1000 à 20 000 litres ;
- la robustesse : une armature métallique permet de maintenir la citerne.
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Quelle réglementation pour installer des récupérateurs ?
Il faut savoir que l’utilisation des eaux de pluie récupérées est limitée à certains usages : l’arrosage, le lavage des sols ou d’une voiture, l’alimentation d’une machine à laver le linge ou des WC. Dans ces derniers cas, vous êtes obligé d’afficher à côté des toilettes la mention « eau non potable ».
Si vous installez une cuve enterrée et que vous la raccordez sur le réseau collectif des eaux usées, une déclaration en mairie est obligatoire.
Sachez aussi que vous devez pouvoir justifier l’entretien annuel du système. Si vous le faites vous-même, il vous faudra tenir un carnet d’entretien sanitaire ou, plus simplement, faites appel à des professionnels et optez pour un contrat d’entretien annuel.
Bon à savoir : Il est possible de bénéficier d’aides financières en installant un récupérateur d’eau de pluie. Renseignez-vous auprès de la mairie de votre commune.
Ce qu’il faut retenir
- Le récupérateur de pluie permet de réduire votre facture d’eau ;
- de nombreuses tailles disponibles pour répondre à vos besoins ;
- nombreux formats qui s’harmonisent avec votre extérieur ;
- facilité d’installation et d’entretien.
Le collecteur d’eau de pluie est un système très simple à installer pour récupérer une précieuse ressource. Utilisez l’eau de pluie pour l’arrosage ou pour certains usages, réduisez votre facture d’eau potable et un geste écologique.
