Face à un enjeu environnemental toujours plus important, la volonté de tous, et notamment du Gouvernement français, est de se tourner vers les énergies renouvelables en matière de chauffage, et de délaisser les énergies fossiles, génératrices de pollution.
Les énergies vertes ont le vent en poupe et occupent une place de plus en plus significative dans les réseaux de chaleur également. Découvrons sans tarder pourquoi la France est toujours plus verte dans son énergie de chauffage.
Un réseau urbain en pleine transition énergétique
L’impact des énergies fossiles sur l’environnement est dans toutes les têtes, et face à une mobilisation sans précédent pour se décider (enfin) à le protéger, les propositions se multiplient en faveur des énergies renouvelables. Encore peu utilisées dans les années 90, elles enregistrent aujourd’hui une progression d’environ 70 % par rapport à 1996 ! Cette progression est due à l’utilisation beaucoup plus fréquente du bois, des systèmes hydrauliques, de l’éolien, du photovoltaïque, du biogaz, des biocarburants ou encore de la géothermie comme système de chauffage.
L’Accord de Paris et le Plan Climat définissent les objectifs en matière d’énergies renouvelables, fixés par l’Union Européenne. La France de son côté a pris l’initiative d’instaurer la transition énergétique, dont le but est de porter, d’ici 2030, la part des énergies renouvelables à environ 32 %, soit 5 points de plus que les objectifs fixés par l’UE. La transition énergétique doit à terme permettre de modifier la manière de produire et de consommer l’énergie : elle impacte donc directement aussi les réseaux de chaleur.
Cette transition revêt 4 objectifs principaux : protéger l’environnement (et donc la santé), décentraliser la production d’énergie, puisque chacun est supposé revendiquer son indépendance énergétique, se détacher des énergies fossiles et faire baisser la consommation globale.
Des réseaux de chaleur au centre de l’attention
Vous l’aurez compris, l’heure est aux réseaux de chaleur vertueux, qui sont alimentés à hauteur d’au moins 50 % par des énergies renouvelables. Rappelons qu’un réseau de chaleur est une unité de production de chaleur de grande taille, destinée à alimenter une ville par exemple. Parmi les énergies utilisées figurent la chaleur fatale, la chaleur solaire et de récupération, mais aussi la géothermie ou la biomasse. La chaleur qui en résulte peut être utilisée comme chauffage ou comme moyen de production d’eau chaude sanitaire.
Quoi qu’il en soit, l’ADEME soutient le développement de tels réseaux, que ce soit pour en créer de nouveaux, les étendre ou les densifier. La France compte aujourd’hui environ 450 réseaux de chaleur, qui bénéficient à environ 2 millions de personnes.
Le gaz est certes l’énergie la plus consommée de nos jours dans les foyers français, mais les énergies vertes occupent une place de plus en plus importante : l’utilisation de la biomasse représente environ 18 % du mix énergétique, ce qui est loin d’être négligeable lorsque l’on sait que les réseaux de chaleur verte sont ceux qui rejettent le moins de CO2. Le chauffage à l’énergie renouvelable a de beaux jours devant lui !